Aphrodite 101

Les travaux......

Au delà de l'entretien courant, l'acquisition d'un bateau ancien pose la question de sa rénovation. Les apparences peuvent être trompeuses et il est indispensable de vérifier minutieusement tous les éléments du voilier. De la quille à la tête de mât, tout doit être examiné et considéré au regard du programme de navigation à venir et des fatigues constatées.

Souhaitant naviguer sereinement, j'ai donc choisi de remplacer tout ce qui présentait des signes ou des présomptions de fatigue.

La liste des travaux est grande... renforcer la structure intérieure, refaire le vaigrage, poser un révêtement de pont en Teck synthétique, changer le panneau de pont, adapter un point de levage, changer le gréement, refaire l'électricité et installer l'électronique, préparer la carène...

J'essaierai de vous commenter au fur et à mesure tous ces travaux... soyez patients.... Je suis le premier concerné par une mise à l'eau en 2010 !

Vidage et démontage.... sont les deux travaux de départ !


  • Opération vidage : une journée de travail pour vider le bateau et notamment tous les planchers, tiroirs, WC, électricité, etc.... Il faut en effet tout vérifier et préparer la suite des opérations de démontage. Sinon, sur la carène, il est prévu une mise à nu des oeuvres vives puis application enduit / peinture époxy avant antifouling. Concernant les oeuvres mortes, nettoyage du gelcoat puis sans doute une peinture blanche...

  • le pont : il reste encore de l'accastillage à déposer - rail de foc, poulies fixes, guides du panneau coulissant, winchs, taquets afin de retirer ensuite ce qui reste du Treadmaster d'origine. Les chandeliers seront également démontés et les embases de ceux situés à l'arrière renforcées.

  • les fonds : l'opération la plus marquante sera la mise en place d'un point de levage. Pour le reste il s'agit essentiellement de refaire les supports de planchers.

  • Le vaigrage sous le pont : sans doute la chose la plus pénible à gérer. Ce revêtement, sorte de velours ras, est omniprésent dans le bateau. j'ai finalement recouvert ce dernier par du skai.

  • le vaigrage au bordé : La double peine ! Un second vaigrage avait été collé sur le premier.... raclette et huile de coude....

Réfection du pont !


  • Décapage : Le premier travail a été de démonter tout l'accastillage - ce dernier est stocké et sera nettoyé avant remontage. Le treadmaster est bien collé... Aprés différents essais, j'ai opté pour les ciseaux à bois pour dégrossir, puis ponçage au 80 pour obtenir un état de surface suffisant avant le collage du Teck synthétique.
  • Ensuite retirer l'embase du mât (les vis sont bien coincées !), boucher tous les trous, nettoyer le gelcoat puis le repeindre... avant l'opération Teck synthétique.




  • Préparation : C'est parti en commençant par la préparation des assises du cockpit. Premièrement assembler les lattes pour obtenir la surface désirée puis découper - selon le gabarit en carton préparé auparavant. Le scoth papier sert à assurer le collage des lattes entre elles, permet également de lisser la découpe au cutter et surtout à protéger la surface pour le collage définitif. J'ai ainsi préparé les deux assises et les surfaces arrières.

  • Collage des panneaux : Il ne faut pas hésiter à protéger et bien prévoir les congés en même temps. La colle est épaisse (c'est un sicaflex) et il faut bien maroufler afin de chasser l'air. Ensuite, il faut poncer afin d'effacer les traces de collage des lattes. Sur la 3ième photo, le ponçage reste à faire sur l'assise tribord. Il me reste des finitions à assurer mais je retiens de cette première pose les astuces pour la suite !

  • Le pont : Ici c'est latte à latte qu'il faut procéder. Il faut pas trainer car le sicaflex sèche plutôt vite.... Et il faut pas mal de poids pour bien assurer le collage. L'avantage indéniable de ces lattes et qu'elles prennent facilement la courbure du pont ! En une journée, j'ai réalisé la préparation (masquage) et collé 1/4 de pont. Une aprés midi aprés le 1/2 pont était collé. C'est salissant, mais un coup de ponçage aprés et il n'y paraitra plus. Les joints sont réalisés avec le sicaflex. Je ne résiste pas au plaisir de comparer avant et maintenant...

Changement du panneau du pont !

Reconstitution du support Reconstitution du support Reconstitution du support
Reconstitution du support 07/04/2010 : Le panneau de pont en place sur le pont terminé

  • Dépose : L'ancien panneau étant vraiment fatigué, il a été déposé.. nous allons voir comment préparer la mise en place d'un nouveau panneau plat cette fois ! En effet les panneaux d'origine étaient galbés... même le chantier actuel des A101 a modifié le pont pour implanter des panneaux plats. Il faut donc reconstituer une empreinte plane sur laquelle sera fixé le nouveau panneau.

  • Empreinte : L'astuce trouvée est de mettre en place un CP de 12 mm qui s'appuie uniquement sur les bordures latérales de l'ancien panneau : la partie milieu du CP est ainsi flush avec le pont. les congés ont été repris avec de la résine chargée reconstituant ainsi la surface initiale de l'empreinte (670 x 620 mm) mais plane cette fois ! Une stratification avec un serge de 300g/m2 stabilise le tout.

  • Panneau : C'est un panneau GOIOT "Cristal" taille 60 qui est mis en place (dimensions hors tout de 579 x 555 mm pour une ouverture de 508 x 508 mm). J'ai orienté l'ouverture vers l'avant pour favoriser l'aération au mouillage.

Chandeliers


  • Sur ce voilier qui gîte pas mal, l'équipage a naturellement tendance à solliciter fréquemment les filières et les chandeliers. Sur Letty les 4 bases des chandeliers autour du cockpit ont enfoncé le pont au niveau de la jambe de force. Aprés démontage et ponçage, une stratification dense a permis de reconstituer une base saine.
  • Ensuite, et avant pose du pont en teck synthétique, les embases seront reposées en insérant une rondelle inox de 30 afin de mieux répartir les contraintes.
  • Enfin les chandeliers eux mêmes ont soufferts - surtout ceux au niveau de l'autovireur et à l'arrière du cockpit. Ces chandeliers sont en plusieurs parties avec une âme qui est tordue au niveau de l'embase. Je les ai déposés et ils seront remplacés par des chandeliers neufs.
  • Pour couronner le tout, les filières sont changées et le balcon avant est modifié pour permettre d'amurer le spi assymétrique et le gennaker sur le davier.

Renforcement structurel


  • Structure : L'expérience des propriétaires de 101 met en évidence une trop grande souplesse du bordé, notamment dans de la mer formée. Il faut donc rigidifier ce dernier : dans le carré d'une part, et sans doute également dans la cabine avant.

  • Carré : Plutôt qu'un Omega envisagé initialement, et suite à l'expérience du chantier, il est plus astucieux de strater une carlingue (CP de 12 + sergé de 600g/m2) qui servira également de support de dossier. Puis une couche de Top-coat pour finir le tout...

  • Cadène d'étai : Pour commencer, la cloison la plus à l'avant a été fermée complétement puis doublée pour reprendre les efforts du barreau de pont qui supporte la cadène d'étai et enfin stratifiée pour former une cloison trés rigide.
  • Ensuite j'ai doublé le barrot de pont par un profil en L en acier de 5mm d'épaisseur qui est boulonné sur la cloison renforcée et sur lequel les deux boulons avant de la cadène sont repris..

  • Cabine avant : J'ai également stratifié la carlingue qui servait d'équipet dans la cabine avant avec 2 BX 600 : ceci devrait participer à la rigidification du bordé !

  • Varangues : Certaines d'entre elles comportent des anguillers pour laisser l'eau circuler dans les fonds... normal.... mais à bien y regarder je me suis rendu compte que l'une d'elles, sous une stratification de bon aloi, était en fait pourrie du fait d'infiltrations à partir de l'anguiller qui la traversait. Ces varangues sont des barrots de bois stratifiés. J'ai donc refait une varangue en CP (4 épaisseurs de 20 mm) sans anguiller que j'ai straté soigneusement avec 4 BX 600... c'est blindé !

07/07/2012 : Talonnage


  • Quoi de plus bête que de naviguer dans son jardin et de talonner.... bref.. .Letty a mangé une caille à 7 nds.... arrêt buffet, et gros choc ! Petite voie d'eau (1l à l'heure) et retour sur Bénodet ... tant pis pour le pique-nique aux Glénan.
  • Le lendemain, sortie du bateau de l'eau au chantier et constat des dégats : la quille a poinconné la coque sur l'arrière en faisant sauter les deux varangues arrière et en délaminant une partie du fond de coque (d'où la voie d'eau.)
  • En fait Letty avait déjà talonné dans une vie antérieure... et la réparation fut mal faite.
  • Le déquillage a été un temps envisagé mais devant le constat que les tirants de quille sont noyés dans la colle... j'abandonne !
  • J'ai donc commencé par retirer les varangues cassées puis à meuler la coque pour enlever toute la stratification délaminée... j'ai meulé jusqu'à faire un trou dans la coque !
  • Ensuite j'ai retiré les omégas afin de reconstituer un fond de coque sain. Décision est prise également de stratifier le bas des assises de carré jusqu'à la descente : cela constituera un excellent renfort longitudinal.
  • Pour le fond de coque, ce sont 9 tissus Triax 860 et davantage pour la zone délaminée qui ont été stratifiés avec des retours le long des meubles. Puis les renforts des cloisons avec deux biax 600.
  • J'ai également bouché le puisard tout à fait à l'avant et straté par dessus deux biax : cela ne fera que rigidifier le fond de coque à ce niveau.
  • Enfin un coup de Top-coat général..... le fond de coque est neuf et plus solide qu'avant !

Etudes & réalisation du point de levage !


  • Point de levage : Il s'agit de fixer sur les boulons de quilles une pièce inox sur laquelle sera frappée une manille. J'ai présenté la chose à mon ami Cyrille K. qui m'a calculé et dimensionné la pièce (aprés la quille de DCNS 1000, facile !) En résumé : épaisseurs des tôles de 10 mm, une contrainte maximale de l'ordre de 350MPa sur le voile de renfort, sur lequel a été appliqué un effort de 35000N. Les pics de contraintes au niveau des trous de fixation n'ont pas été retenus. A noter sur la vue dynamique que le facteur d'amplification de la déformation est de 100 ! Mon fiston a mis le tout en plan ...et un bon artisan m'a réalisé la pièce.
  • La dernière photo illustre la mise en place définitive avec une manille Wichard HR D16 (11208HR - 6800 kg de charge de travail) en place. La sangle est prévue pour 4 tonnes.

  • Plancher : l'ancien plancher était fatigué.... je l'ai remplacé par un plancher rainuré stratifié. L'effet est sympathique et cela éclaircit le bateau

La descente !


  • Coffre de batteries : A l'origine, la batterie était située sous la couchette babord arrière. J'ai préféré opter pour un réseau avec deux batteries, l'une dédiée au moteur, l'autre aux servitudes. Celle du moteur peut être couplée à celle de servitudes mais pas l'inverse. Maintenant cela fait du poids et j'ai décidé de les centrer en les disposant devant la trappe moteur d'où le coffre visible sur les photos. Le chargeur de batterie visible à droite est amovible afin de pouvoir ouvrir le panneau moteur.

  • Descente : Je pensais garder l'échelle à deux marches originale... j'ai opté finalement pour une simple marche posée de part et d'autre des couchettes arrières. C'est commode pour s'asseoir, facile à enlever. Afin de résister aux passages j'ai straté un sergé sur la marche avec un tissu d'arrachage : en retirant ce dernier j'ai obtenu une surface antidérapante.

Le vaigrage


  • Vaigrage : A l'origine, c'est une sorte de flocage projeté qui avec le temps perd ses poils et se salit irrémédiablement... Beaucoup se sont essayés pour entretenir ou changer ce vaigrage :
  • - nettoyage au vaporetto
  • - peinture puis ponçage puis repeinture
  • - superposition d'un vaigrage en bois fin
  • Bref, beaucoup de choses ont été essayées et l'idéal est sûrement de réussir à ôter ce truc innommable. J'ai essayé sur le mien de gratter, de poncer... sans succès. Les colles de l'époque tenaient bien ! Sur Gambit, Jean Charles a réussi à décoller le sien relativement facilement.
  • Ayant assez vu de poussière, j'ai opté pour une solution de facilité : coller par dessus le vaigrage existant un skai.
  • J'ai donc récupéré du skai (60 euros pour 10 m), de la colle polyuréthane en spray, des baguettes de bois... Au bout de deux aprés-midis j'ai réussi à coller le skai au plafond (avec un peu d'élan et de patience...), non sans quelques misères... mais bon...
  • Pour une première ce n'est pas si mal et en tous cas c'est beaucoup mieux qu'avant !
  • Nota : je n'ai pas encore remonté les hauts-parleurs d'où les trous dans la cloison avant !

Le safran


  • Le safran : Quand j'ai acheté mon 101, le safran avait été démonté et remis au chantier local qui a réparé une fissure sur le haut du safran (Yvon Nedonchelle décrit trés bien ce genre de problème sur les safrans de 101). J'ai donc récupéré un safran "bon pour le service"....
  • En manutentionnant le safran dans le chantier, je l'ai fait tomber et j'ai remarqué l'apparition de fissures curieuses : J'ai poncé et découvert avec horreur que la réparation avait consisté en un simple pli de carbone (!!!!) et de l'enduit de rebouchage, le tout repeint... Bref la mousse allait bientôt revoir l'eau...
  • De plus le bas du safran laisse transpirer des gouttes d'eau...J'ai donc décapé la tête de safran et ouvert le bord de fuite de ce dernier sur le bas...
  • Reste a réaliser une stratification du haut du safran en se reprenant sur les bords,après avoir pris le soin de combler le manque de mousse par de la résine chargée. Le bas du safran sera rebouché de la même manière. Et dire que je m'apprétais à remonter ce safran...!!
  • Puis ponçage, enduit et voilà le safran nettement plus costaud qu'avant...en attente de peinture avant de poser les lèvres

  • Letty est équipé d'un safran de 1ére génération. Ceux de 2nde génération sont plus grands. Avantage ? Meilleur contrôle sans doute mais plus de trainée également. A ce sujet, GAMBIT est lui équipé d'un safran 2nde génération et les formes de son bustle ont été reprise pour être affinées : peut être est ce pour compenser l'accroissement de trainée.
  • L'autre point délicat reste la mèche de safran. les bagues de paliers sont en bronze (cf photos 1 et 2). Même ajustées, la friction reste sensible et il existe un trou dans le tube de jaumière par lequel on peut graisser l'axe.

  • Les bavettes de safran : Avec quel matériau faire ces bavettes ? Pour ma part je les ai découpées dans un mat straté sur une glace gelcoatée. La mise en place est assez simple par collage + vissage mais j'ai pris la précaution de stratifier l'intérieur du bustle afin que les vis ne laissent pas entrer l'eau....

  • Les bagues de safran : A l'origine en bronze, ces bagues s'usent et finissent par bloquer la mêche à haute vitesse (> à 8 nds pour Letty). Seule solution : les remplacer par des bagues en POM-C. Ca va beaucoup mieux depuis !

La carène


  • La carène : Depuis le temps, les couches s'étaient accumulées... Aprés avoir essayé les décapants "antifouling", nous avons du prendre la méthode "grattoir"... et plusieurs lames y sont passées ! Nous avons gratté jusqu'à une couche de Gelshield posée il y a déjà quelques années pour protéger la coque de l'osmose.
  • La jonction quille / coque a été enduite et la quille entiérement poncèe.

  • 13/03/2010 : Denis, fondateur d'idbmarine, applique un primaire epoxy (BOERO) au pistolet : 2 couches pour la coque, 3 pour la quille. A suivre un antifouling matrice dure du même fournisseur. Notez l'avantage conféré par le point de levage.... on n'est pas géné par les bers pour peindre !

La coque


  • La coque : Depuis le temps, le gelcoat était bien usé, et il fallait redonner une nouvelle jeunesse à ce beau bateau...
  • Mon fiston m'avait aidé pour nettoyer la coque...que du bonheur dans la poussière ! Les éraflures ont été réparées puis poncées
  • Initialement envisagé en adhésif, (c'est ainsi que sortent tous les malangos), j'ai du opter pour une peinture car les délais de notre partenaire étaient trop longs.

  • 28/03/2010 : C'est donc une laque polyurethanne bi-composant SELEMIX référence 7-512, issue du monde automobile, (70 euros pour 3 litres, avec diluant et durcisseur) que Denis a projeté au pistolet basse pression en 3 couches. Il me reste à poser une ligne blanche adhésive...
  • Le rouge donnera un peu de peps sur l'eau ! Pour mémoire j'ai ajouté une photo prise le jour de l'arrivée de Letty au chantier !
  • Au fait : avez vous remarqué le balcon avant ? Il a été modifié pour tenir compte du point d'amure du spi assymétrique et du gennaker. De plus il ne dépasse plus de la coque... le 101 mesure bien moins de 10 mètres au port !

Le Moteur

  • 18/10/2009 : Le bloc moteur avait été changé en 2000. Donc un bloc récent... cependant, il a passé 3 ans sans tourner et visiblement le rinçage moteur n'avait pas été fait. Lors de l'achat le moteur tournait avec sa manivelle. Puis en voulant vérifier qu'il démarrait bien début Octobre 2009, constat est fait que le moteur est bloqué.
  • Décision est prise de le déposer pour le vérifier intégralement... pas besoin d'avoir une mauvaise surprise une fois à l'eau. Et là, on s'aperçoit que la sortie de l'échappement est obstruée par la rouille...
  • Donc démontage et nettoyage... on en profitera pour vérifier la segmentation et l'injecteur, et pour repeindre le bloc.


  • 23/10/2009 : Le piston est démonté.. il était coincé en position haute par le collage de la segmentation. Collage du à une entrée d'eau (condensation ?) par la soupape d'échappement.
  • La soupape est à changer et on profitera pour refaire les portées, changer la segmentation, les durites et les joints...
  • La pompe à eau a également été déposée - nettoyage et changement du rouet prévu. Les calorstats seront également testés.
  • Globalement 20 heures de main d'oeuvre et 200 euros de pièces... pour récupérer un moteur neuf !
  • J'en ai profité pour nettoyer le compartiment moteur et surtout gratter et repeindre les supports qui étaient bien rouillés !


  • 30/01/2010 : Le moteur est prêt à être remonté. Injecteur taré, filtres changés, pleins d'huile faits, peinture neuve (choisissez toujours une peinture claire car c'est plus facile pour voir les fuites !).
  • Le remontage est assez simple.. surtout avec un pont roulant ! Il me reste à tout reconnecter et faire la mise en route !


  • 13/02/2010 : Le moteur a démarré ! Aprés purgeage progressif du circuit de GO, le contact est mis, et aprés quelques toussotements, le moteur démarre...

Bilan


  • Au total, cela représente une certaine somme... Mais Letty est quasiment à l'état neuf. Il me reste le vaigrage intérieur puis l'entretien régulier.. valable pour tout bateau ! J'avais prévu 40 K€ d'acquisition hors main d'oeuvre.... je ne me suis pas trompé de beaucoup ! La main d'oeuvre c'est la mienne...je l'ai compté au coût de celle du chantier (52 €/h) soit 320 heures au total.

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idbmarine : le chantier de l'Aphrodite 101 "Letty"